Entre un capteur plein format 24*36 et un 4/3, pour un même angle de champ on aura besoin d’une focale divisée par 2. Par exemple une focale de téléobjectif de 200mm dédiée à un plein format donnera le même angle de champ qu’une focale de 100mm pour un 4/3.
Ceci a une conséquence, l’objectif peut être 2 fois plus petit en diamètre et en longueur, théoriquement 4 fois moins lourd (mais en pratique un peu moins). En effet, le diamètre de l’ouverture exprimé en mm est égal à la focale divisée par l’ouverture normalisée. Par exemple un objectif de focale, 200mm et ouvrant au maximum à 2,8 a un diamètre du diaphragme de 200/2,8 = 71,4mm. Pour un même angle de champ, la focale nécessaire sur un appareil 4/3 sera de 100mm. Le diamètre maximum du diaphragme sera de 100/2,8 = 35,7. Il en est de même de la longueur de l’objectif qui peut être 2 fois moins longue.
Outre le poids et l’encombrement, le prix des objectifs 4/3 est, à performances identiques, beaucoup plus abordable. De même à prix comparable, on trouve des téléobjectifs 4/3 dont l’ouverture maximale est plus grande. Ils permettent donc de diminuer la profondeur de champ et le bruit en travaillant avec de grandes ouvertures. Et donc à prix de téléobjectifs identique, la différence entre le 4/3 et le plein format n’est pas très importante.
Une autre différence entre les appareils plein format et 4/3 est le nombre de pixels du capteur. Alors que les apn 4/3 se limitent à 20 millions de pixels, les pleins formats hauts de gamma proposent 50 millions de pixels.
Attention , pour mériter une telle résolution, il faut leur associer des objectifs exceptionnels. Il ne sert à rien de disposer d’une telle résolution avec d’objectifs de premier prix.
Un des gros avantages des appareils au format 4/3 – Panasonic et OM System (Olympus) est la stabilisation du capteur qui permet d’éviter les flous dus au bougé de l’appareil photo. La stabilisation est effective, quel que soit l’objectif utilisé.
Avec des focales grand-angle ou normale (< 50 mm) on peut shooter à des temps de pose de 1/4de seconde. Avec de très longues focales comme 400mm, on n’hésite pas à choisir 1/15 seconde. L’utilisation d’un trépied devient exceptionnelle. Le seul problème restant est le bougé du sujet photographié !
Cela permet aussi de travailler sans augmenter considérablement la sensibilité ISO !