Un peu d’histoire
L’explication scientifique de la couleur a débuté avec les découvertes de Newton au 17e siècle. Avec un prisme de verre, et d’une façon analogue à l’arc-en-ciel, il montre que la lumière blanche se décompose en rayons multicolores et peut se recomposer à nouveau en lumière blanche.
La décomposition de la lumière par le prisme laisse supposer qu’on va du rouge au violet en passant d’autres couleurs.
Le rouge et le violet ne se rejoignent pas. Pourtant, cela fait longtemps qu’on s’est aperçu qu’on pouvait passer d’une couleur à l’autre en continu, de façon circulaire. La notion de cercle chromatique existe depuis Newton.
Plus tard Thomas Young s’aperçoit que tous les rayons du spectre ne sont pas nécessaires pour reconstituer de la lumière blanche, mais que trois d’entre eux suffisent : le rouge, le vert et le bleu. Il fit l’hypothèse que la vision humaine utilise trois capteurs, rouge, vert et bleu (RVB) capables de réaliser la synthèse de toutes les autres couleurs.
Hypothèse confirmée plus tard par des expérimentations physiologiques sur l’œil. Dans la rétine se trouvent des cellules nerveuses photosensibles : trois types de cônes ayant une sensibilité plus grande à certaines radiations de longueurs d’onde comprises entre 400 et 700 nm les bâtonnets, très sensibles permettant une vision nocturne.
C’est Maxwell qui découvre la nature électromagnétique de la lumière. Chaque « couleur pure » correspond à une onde électromagnétique d’une seule fréquence (dite monochromatique) et est interprétée par le cerveau comme étant une couleur particulière qu’on considère comme pure ou saturée.