Tutoriel 3 – la prise de vue : l’exposition – page 2 : choisir l’exposition
Sommaire du 3e tutoriel
La bonne exposition ?
En réglant le diaphragme. le temps de pose et la sensibilité on cherche faire en sorte que la bonne quantité de lumière arrive sur le capteur de façon à ce que l’image soit la plus proche de ce qu’on a vu, sans zones bouchées (noir sans détail) et sans zone cramée (blanc sans détail)
En fait, une multitude de choix sont possibles. Prenons un exemple :
En faisant jouer la sensibilité, on peut arriver à plus de 30 combinaisons de valeurs normalisées diaphragme, temps de pose, sensibilité pour aboutir à la même exposition. Avec une échelle par tiers de valeurs, c’est plus de 3000 combinaisons qui donneront la même exposition.
Ces 3 combinaisons conduisent à la même exposition. Laquelle choisir ? La réponse détaillée sera donnée au chapitre 4 intitulé « flou ou net »
L’appareil photo vous aide à trouver la bonne exposition
Autrefois. le photographe utilisait un posemètre indépendant de l’appareil photo qui permettait de mesurer l’indice de lumination à partir duquel il pouvait choisir le « couple ouverture – temps de pose » associé à la sensibilité du film argentique.
Maintenant, pour obtenir la bonne exposition, l’appareil photo dispose d’un posemètre intégré et d’un programme d’exposition qui permettent au photographe de choisir : —->
1 — La façon dont l’appareil effectue la mesure de la luminosité de la scène photographiée.
2 — La façon dont le résultat de la mesure va être exploité pour déterminer les réglages d’ouverture, de temps de pose et de sensibilité.
1 — Mesure de la luminosité de la scène photographiée
Le posemètre intégré évalue la lumière réfléchie par le sujet photographié en interprétant la quantité et la répartition de la lumière passant au travers de l’objectif.
En général l’appareil dispose de 3 modes de mesure.
Multizone : la lumière est évaluée sur plusieurs zones réparties sur toute la scène visée.
L’appareil calcule alors une exposition. en essayant de « comprendre » la structure de la scène (contre-jour. Ombre, paysage, portrait…).
Le mode multizone est le plus polyvalent et apprécié des photographes débutants. Mais il peut poser problème en cas de fort contraste,
Évaluative à pondération centrale: la lumière est également évaluée sur toute la surface visée, mais l’appareil va privilégier les mesures effectuées au centre du viseur.
C’était l’unique mode des anciens appareils reflex argentiques. Ce mode fonctionne bien dans la plupart des cas et surtout pour les portraits. Mais il devient assez risqué de l’utiliser pour des scènes à forts contrastes.
Spot: la mesure n’est effectuée que sur une toute petite surface située au centre du viseur ou dont la position peut être choisie par le photographe.
Il est bien adapté pour des situations à fort contraste (scène…) Mais il nécessite une certaine expérience.
2 — Exploitation de la mesure d’exposition : Les différents modes
Une fois la mesure de l’exposition effectuée, le comportement de l’appareil diffère en fonction du programme d’exposition choisi. Celui-ci donne des priorités aux combinaisons diaphragme. temps de pose. sensibilité conduisant à une même exposition.
Sauf cas particulier (photo studio, pose longue…) il est recommandé d’utiliser un mode semi-automatique.
Les modes A et S existaient à l’époque de l’argentique.
Le mode manuel avec ISO automatique est exclusif de la photo numérique. C’est en fait un mode semi-automatique qui n’a pas été classé comme tel pour des raisons historiques. La sensibilité ne pouvait pas être changée, photo par photo, avec un film argentique.
C’est dommage, car peu de photographes l’utilisent malgré ses avantages !
L’utilisation de ce mode dépend des appareils photo. En général il faut se mettre en mode manuel et dans les choix de la sensibilité il y en a un qui correspond.
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